Réfection des rues : définitions

Types de rue, et raison :

• Toutes les catégories de rues (artères régionales, rues collectrices, rues industrielles, rues résidentielles et ruelles) sont touchées.
• L’état de la structure de la chaussée est très mauvais.

Travaux effectués :

• On remplace la structure de la chaussée dans son ensemble, y compris les bordures :
• En général, on refait les trottoirs et les voies d’accès privées, et on restaure l’intégralité des terre-pleins.
• Le nouveau revêtement peut être en béton ou en asphalte, selon l’état de la couche de base du sol, le débit de la circulation, la fréquentation des véhicules lourds, etc.
• La coordination avec les autres parties prenantes (p. ex. le Service des eaux et des déchets, les services publics et les sociétés de chemin de fer) et le délai de réalisation doit être excellente.

Il y a quatre types de restauration différents, qui peuvent demander de nombreuses étapes et des efforts intenses de coordination avec les autres parties prenantes. Le type de traitement choisi dépend du revêtement de la chaussée (béton, asphalte ou matériau composite) et la catégorie de la rue :

Travaux de restauration majeurs

Types de rue, et raison :

• Ces travaux sont effectués dans les artères régionales, les rues collectrices, les rues industrielles et les rues résidentielles.
• Le revêtement est en béton ou en matériau composite (asphalte sur béton).
• L’état de la structure de la chaussée est moyen ou mauvais.

Travaux effectués :

• On fait des réparations majeures au béton (entre 25 % et 40 %), et on pose un revêtement d’asphalte pour rétablir le drainage et la roulance.
• Des travaux importants de réfection des bordures de chaussée peuvent être nécessaires, selon l’étendue des réparations au béton, de l’état et des conditions associées au drainage.
• Cela inclut la réfection des trottoirs qui sont en mauvais état ou qui doivent être améliorés pour accommoder les personnes à mobilité réduite.
• On effectue le minimum des travaux qui sont requis dans les entrées privées, on pose de l’asphalte là où cela est possible, et on refait le revêtement là où cela est nécessaire pour améliorer le drainage.
• Les terre-pleins sont restaurés au besoin dans le cadre de la réparation des trottoirs ou du revêtement.
• Les travaux comportent de nombreuses étapes et pourraient nécessiter une coordination avec les parties prenantes.

Travaux de restauration mineurs

Types de rue, et raison :

• Ces travaux sont effectués dans les artères régionales, les rues collectrices, les rues industrielles et les rues résidentielles.
• Le revêtement est en béton.
• L’état de la structure de la chaussée est moyen.

Travaux effectués :

• On fait des réparations mineures au béton (10 % ou moins) et on pose un revêtement d’asphalte pour rétablir le drainage et la roulance.
• La réfection des bordures se limite à leur restauration et au rétablissement du drainage.
• Cela inclut la réfection des trottoirs qui sont en mauvais état ou qui doivent être améliorés pour accommoder les personnes à mobilité réduite.
• On effectue le minimum des travaux qui sont requis dans les entrées privées, on pose de l’asphalte là où cela est possible, et on refait le revêtement là où cela est nécessaire pour améliorer le drainage.
• Les terre-pleins sont restaurés au besoin dans le cadre de la réparation des trottoirs ou du revêtement.
• Les travaux demandent peu de préparation et une coordination limitée avec les parties prenantes.

Restauration de l’asphalte

Types de rue, et raison :

• Toutes les catégories de rue (artères régionales, rues collectrices, rues industrielles, rues résidentielles et ruelles) sont touchées.
• Le revêtement est en asphalte.
• L’état de la structure de la chaussée est moyen ou mauvais.

Travaux effectués :

• On travaille la couche de base (20 % à 30 %) et on pose une couche d’asphalte pour rétablir le drainage et la roulance :
• Des travaux importants de réparation des bordures de chaussée peuvent être nécessaires selon l’étendue des travaux à effectuer sur la couche de base, l’état et les conditions associées au drainage.
• Cela inclut la réfection des trottoirs qui sont en mauvais état ou qui doivent être améliorés pour accommoder les personnes à mobilité réduite.
• On effectue le minimum des travaux qui sont requis dans les entrées privées, on pose de l’asphalte là où cela est possible, et on refait le revêtement là où cela est nécessaire pour améliorer le drainage.
• Les terre-pleins sont restaurés au besoin dans le cadre de la réparation des trottoirs ou du revêtement.

• Les travaux comportent de nombreuses étapes et pourraient nécessiter une coordination avec les parties prenantes.

Pose de revêtement

Types de rue, et raison :

• Ces travaux sont effectués dans les artères régionales, les rues collectrices, les rues industrielles et les rues résidentielles.
• Le revêtement est en matériau composite (asphalte sur béton).
• La structure de la chaussée est en mauvais état.

Travaux effectués :

• On pose une nouvelle couche d’asphalte pour rétablir le drainage et la roulance.
• Les travaux incluent un petit nombre d’étapes, mais une coordination avec les parties prenantes n’est pas nécessaire.

Les travaux de protection du revêtement demandent peu de préparation et de coordination avec les parties prenantes. Il existe cinq types de travaux de protection du revêtement différents, selon la nature du revêtement (béton, asphalte ou composite) :

Renforcement bitumineux

Types de rue, et raison :

• Ces travaux sont effectués dans les artères régionales, les rues collectrices, les rues industrielles et les rues résidentielles.
• Le revêtement est en béton.
• L’état du revêtement est bon ou moyen.

Travaux effectués :

• On fait des réparations très mineures (moins de 5 %) au béton et on pose une couche d’asphalte pour rétablir le drainage et la roulance :
  • La réfection des bordures a lieu si leur état ou le drainage le justifient.
  • Les trottoirs font uniquement l’objet de réparations pour des raisons de sécurité (p. ex. risque de trébuchement).
  • Des travaux minimes doivent être effectués au niveau des voies d’accès privées pour rendre le drainage possible.
• Les travaux incluent un petit nombre d’étapes, mais une coordination avec les parties prenantes n’est pas nécessaire.

Asphaltage

Types de rue, et raison :

• Toutes les catégories de rue (artères régionales, rues collectrices, rues industrielles, rues résidentielles et ruelles)
• Le revêtement est en asphalte.
• L’état du revêtement est bon ou moyen.

Travaux effectués :

• On effectue des travaux mineurs sur la couche de base (moins de 10 %) et on pose une couche d’asphalte pour rétablir le drainage et la roulance :
• La réfection se limite au rétablissement du drainage et à la remise en état.
• Les trottoirs font uniquement l’objet de réparations pour des raisons de sécurité (p. ex. risque de trébuchement).
• On effectue le minimum des travaux qui sont requis dans les entrées privées, on pose de l’asphalte là où cela est possible, et on refait le revêtement là où cela est nécessaire pour améliorer le drainage.
• Les terre-pleins sont restaurés au besoin dans le cadre de la réparation des trottoirs ou du revêtement.
• Les travaux incluent un petit nombre d’étapes, mais une coordination avec les parties prenantes n’est pas nécessaire.

Reprofilage

Où et pourquoi :

• Artères régionales seulement
• Le revêtement est en matériau composite (asphalte sur béton).
• L’état de la structure de la chaussée est moyen.

Travaux effectués :

• On fait des réparations mineures au béton (moins de 10 %), et on pose un nouveau revêtement d’asphalte pour rétablir le drainage et la roulance :
  • La réfection des bordures a lieu si leur état ou le drainage le justifient.
  • Ne comprend pas la réfection du trottoir à moins que celui-ci ne soit en mauvais était ou qu’elle nécessite des améliorations pour accommoder les personnes à mobilité réduite.
  • On effectue le minimum des travaux qui sont requis dans les entrées privées, on pose de l’asphalte là où cela est possible, et on refait le revêtement là où cela est nécessaire pour améliorer le drainage.
• Les travaux incluent un petit nombre d’étapes et une coordination limitée avec les parties prenantes.

Remplissage de profondeur moyenne

Types de rue, et raison :

• Toutes les catégories de rue (artères régionales, rues collectrices, rues industrielles, rues locales, ruelles)
• Le revêtement est en béton.
• Le revêtement est en bon état.

Travaux effectués :

• On répare les joints aux endroits où le revêtement s’effrite légèrement pour ne pas qu’il se détériore davantage.
• Ces travaux ont souvent lieu en même temps que le meulage au diamant, selon la catégorie de rue.
• Aucune coordination avec les parties prenantes n’est nécessaire, mais la préparation et le temps d’exécution des travaux peuvent être considérables.

Meulage au diamant

Types de rue, et raison :

• Artères régionales
• Le revêtement est en béton.
• Le revêtement est en bon état.

Travaux effectués :

• On enlève une fine couche du revêtement en béton pour rétablir le drainage et la roulance et améliorer l’adhérence et la sécurité.
• D’autres techniques de protection sont souvent utilisées en parallèle (comme le remplissage de profondeur moyenne).
• Les travaux incluent un petit nombre d’étapes, mais une coordination avec les parties prenantes n’est pas nécessaire.

Types de rue, et raison :

• Il peut s’agir de projets indépendants ou associés à des travaux de réfection, à des travaux de restauration majeurs ou à des travaux de restauration de l’asphalte.
• Exemples :
  • Nouvelles infrastructures de transport telles que les routes, les ponts, les trottoirs et les pistes
  • Ajout d’une piste, d’un trottoir ou d’une rue cyclable à une rue existante
  • Améliorations de la circulation : ajout de voie de virage ou de voie d’accélération d’intersection, ou réalignement des voies
  • Nouveaux feux de circulation
  • Élargissement de la chaussée

Travaux effectués :

• Il s’agit d’une nouvelle construction ou d’un enlèvement ou remplacement avec réalignement.
• Souvent, une coordination additionnelle est nécessaire relativement à ce qui suit :
  • l’achat de biens mineurs ou les servitudes;
  • le déplacement des infrastructures au sol telles que les lampadaires, les boîtes de télécommunication et les bornes-fontaines;
  • le déplacement des infrastructures de la chaussée telles que les trous d’homme et les bouches de puisard;
  • le déplacement des infrastructures souterraines telles que les conduites d’eau et d’égout, les câbles électriques et les lignes de gaz.
• Il peut falloir un temps considérable (jusqu’à deux ans pour les exigences en matière de terrains) pour satisfaire à ces conditions supplémentaires et de pouvoir commencer les travaux.